Hope is sanity



   
They say that ignorance is bliss,
 But knowledge is far the greatest wealth,
And Memory will retain all this:
                          If the mind remains in good health;                        

But all that Memory loves the most
Are past moments of sheer delight,
Without poor ignorance's ghost,
 For pleasures ignorance can blight.
 
Alas! 'tis tragically sad,
When e're time ravages the mind,
And one can thus become quite mad
 And leave such Memories behind. 

*
  With apologies to Lord George, Gordon Byron, 6th Baron Byron
*
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Parody and portrait modifications © Mirino (PW). With apologies to Richard Westall & his portrait of Byron. London Portrait Gallery. November, 2012

Mariage



Récemment en plusieurs villes de France ont eu lieu des manifestations contre le projet de loi du gouvernement socialiste qui permettrait le mariage des homosexuels en leur accordant aussi le droit d'adopter des enfants. On parle de plus de 100,000 démonstrateurs.

Certains auraient une tendance d'intérpreter à tort cette démarche comme une manifestation homophobe.

Comme on le sait, sexe détermination est gouvernée génétiquement.
En 1905 on a découvert que les hommes ont XY chromosomes tandis que les femmes ont XX chromosomes. Mais il se peut que la différence soit déterminée par davantage de subtilité. En tous cas ce ne devrait pas être étonnant si parfois on est doté d'un certain mélange chromosomique qui provoque une condition dérivée.
Dans ce cas, criminaliser une telle condition comme font certains intégristes des religions archaïques, est totalement absurde, irréligieux d'ailleurs, intolérant et barbare. Essentiellement nous sommes ce que nous sommes selon les donnés de la nature.

De même que des parents qui ont du mal à accepter une telle condition chez un de leurs enfants, seraient aussi insensibles, irresponsables et même dépourvus d'amour. 
Généralement les homosexuels possèdent une sensibilité esthétique et un sens d'objectivité plus développés que les gens soi-disant normaux. Les premiers ont donc souvent des atouts pour faire face à la vie, à certaines conditions primordiales.

C'est essentiel qu'ils ou qu'elles soient bien dans leur peau. Ce ne peut pas être le cas lorsque ils sont mal aimés, mal compris ou même parfois rejetés pendant leur jeunesse, lorsque leurs parents réagissent de manière négative et donc irréfléchie à cause de leur tendance inattendue dès qu'elle devienne apparente. C'est justement l'attitude des parents qui détermine le comportement et la capacité des enfants pour qu'ils puissent assumer leur vie dignement et pleinement.

Aujourd'hui un homme et une femme qui s'aiment et qui veulent faire leur vie ensemble, n'ont aucune impression qu'ils vivent 'dans le péché' lorsqu'ils décident de ne pas se marier officiellement. C'est devenu donc un choix légitime. Ils sont d'autant libres d'avoir des enfants sans que la société leur pointe un doigt accusateur. C'est une liberté donc acceptée, aucunement négative, car de préférence certaines situations justement le préconisent.

Le mariage officiel demandé par les homosexuels c'est bien une autre question, surtout s'il n'y a aucune raison légitime ou sociale pour qu'on l'exige. La volonté d'un gouvernement d'accorder aux homosexuels ce droit, y compris le droit d'adopter des enfants, est donc autant plus suspecte et irresponsable sous ces circonstances.

Cette volonté semble être fondée sur des idéologies socialistes dénaturées et irréalistes. L'une est de miner la famille classique, celle qui selon Honoré de Balzac, par exemple, sera toujours la base des sociétés. Une autre c'est de miner la religion en donnant priorité à la laïcité devenue elle-même quasi une religion en soi. Une autre est fondé sur l'objectif de modeler la société selon un besoin idéologique préconçu. Le besoin essentiel c'est de faire valoir davantage l'Etat. C'est donc l'Etat qui décide pour les parents. C'est l'Etat donc qui éduque (ou conditionne doucement) les enfants, qui leur montre le juste chemin social, la bonne manière d'être et de penser, en n'entamant jamais sur ce qui est considéré à leurs yeux 'politiquement correct'. Mais c'est aussi et surtout une manière subversive d'essayer de perpétuer le socialisme.

La loi proposée pour le mariage des homosexuels en leur donnant aussi le droit d'adopter les enfants, fait parti des projets donc du façonnage de la société selon ces 'besoins sociaux.' D'une certaine manière on pourrait avancer que ces 'homosexuels demandeurs' sont en train d'être exploités par les idéologues 'arracheurs des enfants de l'influence familiales,' pour se référer à la volonté exprimée ouvertement par Monsieur Peillon, ministre de l'Education nationale, comme un bon exemple. 

Mais essayons de considérer les choses avec davantage de discernement et perspicacité. Beaucoup d'homosexuels, ceux qui sont 'bien dans leur peau' justement, sont absolument contre ce projet de loi. Ce fait est déjà une révélation importante et remarquable en soi.
Pourquoi donc, quand le mariage n'est plus une obligation sociale pour un homme et une femme qui s'aiment, certains homosexuels non seulement l'exigent, mais ils réclament aussi le droit d'adopter les enfants?

La réponse semble être assez évidente. Ceux qui exigent ces droits ne seraient-ils pas ceux qui demandent de l'Etat d'être acceptés voire normalisés? Ceux qui semblent vouloir se tourner vers l'Etat pour combler un manque d'amour, d'acceptation et de compréhension essentiel, manque qui datent de leur propre jeunesse? Mais le plus souvent, quand le mal est déjà fait, il s'agit d'une triste illusion. Une illusion exploitée de manière irresponsable par un Etat dont l'objectif est de miner la valeur essentielle de la famille naturelle et ce qu'elle représente. Car malgré tout ce que l'on aimerait faire pour ces personnes manifestement désorientées, qui cherchent en somme à être acceptés, et surtout à être aimés et peut-être normalisés par un Etat parrain, le moule est déjà fait, et malheureusement rien ne peut le changer.

Que ces personnes exigent aussi le droit d'adopter les enfants, serait encore moins souhaitable, car non seulement il y a un risque que de tels enfants soient exploités, principalement pour faire partie de cette procédure de 'normalisation', mais il y a aussi un réel risque que ces enfants adoptés développent une tendance homosexuelle eux ou elles-mêmes. D'ailleurs cette question a déjà été étudiée en Angleterre, et statistiquement les résultats prouvent que c'est bien le cas. Ce serait plutôt logique, car les parents adoptifs auraient établi l'exemple et la norme à suivre pour les enfants qu'ils ont adoptés.

*

Cette deuxième partie sur le même sujet était écrite ailleurs. Au lieu d'essayer de tricoter les deux parties ensembles, c'est peut-être préférable de les poster telles qu'elles sont. S'il y a des répétitions donc, ce serait pour cette raison.

Malgré le fait qu'il y a une nette chute de mariages hétérosexuels, il semble curieux donc que même doté du PACS (Pacte Civil de Solidarité) il y a des homosexuels et lesbiennes qui réclament toujours le droit de se marier officiellement. Ceci en soit n'a pas trop d'importance si en obtenant ce droit de mariage officiel, leurs besoins seraient assez comblés.
Mais lorsque par la suite ils veulent adopter des enfants, une autre question, bien plus lourde de conséquences se pose.

Selon la disposition, ou la tendance politique, de certains psychanalystes, il n'y a aucun problème, tant que l'amour règne. Mais en lisant leurs opinions, pour la plupart peu profondes, on est loin d'être convaincu.
Par contre il y a des statistiques disponibles d'études sérieuses sur le sujet qui démontrent que l'adoption des enfants par des couples du même sexe peuvent provoquer des problèmes irréversibles psychologiques et donc physiques chez ces enfants. Une étude récente en Angleterre a révélée qu'un pourcentage trop important des enfants adoptés par ces couples deviennent par la suite homosexuels eux-mêmes.

On n'a pas besoin d'être psychanalyste pour comprendre la raison d'une telle conséquence, surtout si on admet que la psychologie est essentiellement fondée sur la logique.

Naturellement les très jeunes enfants s'indéntifient avec leurs parents, qu'ils soient adoptés ou non. Les parents donc établissent la norme qui a forcément une influence primordiale sur le formation et développement de l'enfant.

Si donc l'enfant a des parents du même sexe, et si ces parents eux aussi veulent afficher leur responsabilité parentale comme tout à fait normale, naturelle et 'moderne', l'enfant ne peut qu'accepter la situation tout bonnement comme telle.

Il n'y a donc aucune raison pour que ce jeune enfant croie que ses parents représentent l'exception de la règle. D'ailleurs c'est plutôt probable qu'il ou qu'elle ne veuille pas l'admettre, de même que ses parents adoptifs ne veulent pas trop semer de tels graines du doute.

Mais en grandissant, naturellement l'enfant commencerait à poser les questions, non seulement vis à vis de ses parents adoptifs, mais aussi vis à vis de lui ou d'elle-même, aussi à propos de ses propres origines.
Si les parents adoptifs n'ont pas été aussi intègres qu'ils auraient du être à propos de leur condition particulière, l'enfant pourrait avoir le sentiment d'être trahi. Il pourrait avoir un problème important d'identité et de comportement. Si pour lui ou pour elle, aimer quelqu'un de son propre sexe est normal, il n'y aurait aucune raison d'essayer de freiner la moindre tendance homosexuelle qui pourrait par la suite se développer chez lui ou chez elle. Mais cet enfant trahi aurait en tous cas du mal à s'adapter á la réalité commune.

On n'a pas besoin non plus d'être religieux pour croire que le mariage- ou même l'union non officielle- entre un homme et une femme est essentiellement sacré quand le fruit de cette union sont les enfants. Ceci malgré toutes les conséquences, l'histoire, et la durée d'une telle union. Car lorsque un enfant est conçu et né, il n'y a jamais de hasard.
Mais on ne peut pas facilement appliquer cette réalité naturelle, voire universelle, à deux personnes du même sexe qui adoptent un enfant.

C'est une absurde illusion de se persuader que de telles indulgences condescendantes et pontifes font parti du 'progrès'. Le progrès n'est jamais déterminé pas des dérivations anormales, ou par les lois fabriquées sciemment pour donner davantage de pouvoir à l'Etat, au détriment de la société et des principes fondamentaux de la civilisation.

Les enfants représentent l'avenir. Tant que l'on peut leur donner le meilleur disponible possible, on doit continuer à le faire. Telles dérivations pour satisfaire- ou un égocentrisme, ou les caprices, ou les complexes des uns et des autres, ou les besoins politiques irresponsables et irréfléchis, ne contribuent en aucune manière au meilleur que l'on puisse donner aux enfants.

Ceux qui prétendent pouvoir pervertir l'ordre des choses, de changer les règles essentielles desquelles a évolué la civilisation depuis la nuit des temps, ne sont pas dignes de leur responsabilité. Ils se prennent pour des dieux, sans avoir la moindre qualité divine. Ce qui les range d'ailleurs plutôt dans l'autre camp.
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Aujourd'hui, dimanche 16 décembre, en plusieures villes de France,  ceux qui font leur démonstration en faveur du mariage 'gay' et le droit de ces derniers d'adopter des enfants, utilisent (évidemment) le slogan mensonger socialiste 'l'égalité pour tous maintenant.'

On l'avait déjà souligné: depuis la Révolution Française on n'a jamais pu arriver à réaliser ce rêve utopique des moins privilégiés pour obtenir l'égalité, car bien évidemment, elle est carrément irréalisable.

Par contre on peut, et on devrait faire en sorte que chaque enfant ait une chance égale à réussir autant que sa propre capacité le permettre.
On peut, et on devrait faire en sorte que chaque enfant ait une chance égale de grandir dans les meilleures conditions possibles : aimé(e) par ses propres parents naturels, ou aimé(e) par un père et une mère.

D'exhorter 'l'égalité pour tous' n'a autrement aucun sens. C'est incohérent, mensonger et essentiellement contre-nature.
Personne n'est née égale, car c'est génétiquement, géographiquement, culturellement, socialement et économiquement impossible. Si ce n'était pas le cas le monde serait bien moins intéressant, bien plus morne, et même cauchemardesque.
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Text and artwork © Mirino (PW) illustration from Alphonso's Dream, (by Anthony Roberts). November, 2012

Word deciphering
















The French have adopted the familiar English word- 'bashing'. It was used regarding 'Sarkozy bashing'. Now it's used for 'Hollande Bashing.'
'Sarkozy bashing' (mostly practiced by certain media) targetted more the personality than the politics of the former President, whereas 'Holland Bashing' targets everything superficial regarding Hollande, but mostly what he represents.
I might, for an example, be regarded as a 'Hollande basher,' but it's socialism I'm criticising. The French socialism that belongs to another age, when nations were virtually independant islands.

Although his presidential victory hardly contributed to Hollande's modesty, it's probable that basically the French President is a nice fellow. He has humour, and we are aways amused by his inelegant tie-knots and the apparently rebellious, right arm sleeves of his shirts that always seem to give the politically incorrect impression that his right arm is longer than his left.

But if Hollande represents a danger to France and naturally by extension to Europe, it's not particularly because of his personality, which by all accounts can hardly be considered overbearing, it's because of what he represents.

He recently (13th November) gave a press conference at l'Elysée. It was most dramatic, and I referred to this drama and suspense in a comment for Le Point as even being 'Disneylandesque'.
The mise en scène was scrupulously planned, down to the smallest detail including his late arrival, and as if from afar from a trompe l'œil backgound. Like a Messiah he made his way symmetrically towards a rostrum, and even this, resembling a sort of cropped cross, accentuated the quasi iconic sacredness of it all.

Perhaps the journalists were too intimidated by everything to remember what questions they should ask. Indeed the mise en scène was all it amounted to, because no one was any wiser or reassured after the event.

Another comment I posted on the same subject (Le Point) referred to the danger, not of Hollande, but of socialism. F. Hollande is a convinced socialist. By French standards this is almost a regurgitation of the values of the French Revolution, certainly that of Egalité.

Taking into account the presidential campaign programs of Hollande, most of which are economically untenable, yet effective enough to have secured his victory, one can easily arrive at the conclusion that the socialism advocated by Hollande is neither to save the nation, nor Europe from any dire economic straits. It's simply to relaunch socialism. Ideally or ideologically, socialism has no frontiers, therefore essentially it has no particularly direct national interest or national responsibility.
Thus when Hollande claims to be a ressembleur, he isn't referring to the unity of the nation, seriously divided since his election, he is referring to all those who believe in him, or in his brand of socialism. Basically this comes down to all those who naively believe that it's in their interests to believe in him,
and in his brand of socialism.

According to his campaign promises these would include immigrants (including the sans papiers). Those who aspire to retire at the ripe old age of 60. Those for whom a 35 hour working week is already expecting far too much. Those who choose to take up teaching, more for the considerable social advantages of being an employed teacher in France, than for any love of the vocation, along with the devotion and responsibility it should determine and entail. They would also include those who believe in equality, which would therefore spare them, in principle, from making any necessary effort, assuming that those more gifted are prevented from progressing, or if the rich, those who have made their own efforts to succeed, are taxed as much as possible. And last but not least, it would include certain homosexuals who seem to suffer from incurable complexes.

Such populist projects cannot possibly be conceived to salvage the nation from the deep, dark economical bog it's slowly but surely sinking into. They are proposed simply to encourage and perpetuate socialism.

Socialism therefore is the priority. Not national unity. For if this were the case Hollande (following the example of Obama) would feel obliged to work with the opposition. The principles of democracy, (as his Moi-Président is only worth 1.67%) would require this, as well as the nation's economy. But there has never been any question of this.

F. Hollande affirmed it himself. 'I am first and foremost a socialist.' Conditioned by his own dogma, perhaps it has never occurred to him that by continually trampling on N. Sarkozy, he is continually trampling on virtually half of the French population.
And by never once acknowledging the considerable accomplishments and courage of his predecessor, he has blatantly revealed his own lack of stature.

For those so inclined, the obvious attraction of socialism is facility, social protection and even revenge, certainly when a President (who is by no means a propertyless pauper himself) declares that he hates the rich, yet is surrounded by several multimillionnaire ministers.

But to return to his innumerable conferences. These are programmed to manipulate and reassure those who are gullible enough to believe, or those who simply want to believe. The critical issues vaguely referred to, such as the deficit, unemployment and competivity, are put off, as if the President believes that by some miraculous force of nature, by next year, or by the more often mentioned year 2014, such problems would have resolved themselves and won't need his indecisive attention any more.

The obvious reluctance to assume these urgent responsibilities without any more delay, seems to stem from the incompatibility between these primordial issues and socialism itself. 'Competivity,' for example is unsocial. In Utopia where equality reigns, it doesn't exist. When Europe becomes social Utopia, the rich will smilingly pay for the poor and we will all drive ecological cars that may vary in colour, providing the colours are politically correct, but will otherwise all look similar and perform in exactly the same limited and mediocre way.

At a price one would have access to view magnificent automobiles of another age like Bentleys, Cadillacs, Ferraris and Rolls Royces, etc., in museums. One would still be able to dream, providing such dreams are also politically correct.  

Naturally unemployment will be remedied by creating a multitude of State paid services. There are endless possibilities in this respect. One doesn't need to have much imagination. In fact the proletariat has no right whatsoever to have any imagination at all. Exertion of the imagination would never be encouraged as it could foster individuality. In this Utopia, equality doesn't tolerate individuality.

If privileges still exist in Utopia, they are limited to the governing sector. It goes without saying that this is perfectly normal and logical.


But to return to tedious reality. As the socialist's priority above all else is socialism, the responsibility of the re-assembler or gatherer of promising socialists, is to use whatever means are available, if not credible and feasible, to attract the maximum of followers to perpetuate the ideology of socialism on an indefinite basis. This, in fact is exactly what F. Hollande means when he ambiguously proposes something vaguely auspicious, 'not for the next elections, but for the next generations.'

However if French socialism has a history of being relatively of short duration, it is simply because it's an unrealistic extravagance in every respect. When it becomes the major priority, the product of the experience can only be mediocrity, also in every respect. A virtually programmed mediocrity.
Thus during such a critical period regarding national, European and world economies, when nations increasingly depend on their competivity in order to survive and thrive, there is a real risk that the consequences of another period of French socialism, could be fatal. Fatal not necessarily for France, une grande dame coriace et experimentée, but for French socialisme, and this would be just as well.
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Text © Mirino. Top image ©EPA (with thanks). November, 2012

The third act



The seasons mirror life itself. The universal cycle. And the scenes of autumn reflect the culminating crescendo.

The ultimate reward, the fruit of effort, which also evokes nostalgia. The satisfaction tempered with fatigue, and that curious sadness after accomplishing a demanding work.



Indeed the autumn of life should be a glorious crescendo. The fleeting years resemble the fleeting transformation of colours, as the lazier sun casts longer shadows, before the earth reclaims the fallen leaves, their last embers éteints.












The season of reflection on the past, of memories coloured just as richly, of achievements that defy time, to savour like fine wine, the mellow bouquet of an excellent year. 


A time to dream through half closed eyes, as the descending sun finally embraces the hills and mountains sending its last clin d'oeil of reds and golds.












The third and most revealing act of the play of seasons. Nature's disrobing. She sheds her wealth generously, perhaps also tragically, before the last act, the closing scene, then the final curtain, the white shroud of winter.

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 Text and photos © Mirino (PW). November, 2012

Victoires et compromis















Selon Democracy's example, on voit que les Etats Unis, malgré sa réputation comme défenseur sans pair de la liberté, n'est pas le meilleur exemple du monde. D'ailleurs son système pour ses élections présidentielles ne peut pas prétendre être exemplaire dans la matière de démocratie, car c'est d'abord les gouverneurs des Etats qui tranchent (les 'grands électeurs') avant le peuple. Si donc les 'grands électeurs' ont donné à Obama la victoire par une assez grande marge, le vote populaire l'a fait gagner seulement par 1.9%.

Romney a montré sa classe et ses qualités en acceptant sa défaite de manière très digne.
Obama, contrairement à F. Hollande, semble reconnaître la réalité démocratique, la division des Américains. En conséquence, il sait qu'il doit travailler avec les Republicans, ce qui devrait être mieux pour le pays et dans l'ordre des choses selon cette réalité.
Du côté négatif, la bourse a réagit en manifestant un net manque d'enthousiasme. Encore plus préoccupant peut-être, Hillary Clinton ne semble plus être dans les parages.

Dans son élan d'enthousiasme en accueillant la victoire d'Obama, Arnaud Montebourg, ministre français du 'Redressement productif', a déclaré que 'Obama est un grand unificateur' (des Etats Unis). On pourrait se demander s'il s'agit d'une déclaration impulsive et naïve de sa part, ou d'une critique ironique voilée, visant son chef, F. Hollande.

Car Hollande a aussi gagné les élections françaises par une marge minimale. Son Moi-Président, en réalité ne vaut qu'un petit 1.67 %. Mais contrairement à Obama, il n'a jamais pris en compte la division de la France. Pire, il a fait comme si N. Sarkozy n'est même pas une référence, donc logiquement, par extension, quasi la moitié de la France ne l'est pas à ses yeux non plus.
Hollande a fait tout ce qu'il pouvait pour défaire l'œuvre de son prédécesseur et de le blâmer pour tous les maux du monde. Il semblait croire que pour hausser son image au maximum, il fallait piétiner sur tout ce que N. Sarkozy a fait, et tout ce qu'il représente.
Comme F. Hollande n'a pas de stature, il était incapable de féliciter son prédécesseur pour quoi que ce soit, et ce n'est pas comme si N. Sarkozy n'avait rien fait de méritant ou de courageux pendant son quinquennat non plus. Loin de là.

Jamais F. Hollande n'a semblé comprendre qu'en congédiant N. Sarkozy et en continuant de manifester son fiel à son égard en lui témoignant un tel manque de respect, il abusait aussi grossièrement la moitié des français. Il révèle sans aucune vergogne à quel point il ne les représente point. Par conséquence et en principe, tant qu'il préside, la France restera divisée de façon irrémédiable.

Jamais F. Hollande aurait été capable, assez réaliste, assez généreux et assez disposé idéologiquement à 'travailler' avec N. Sarkozy. Jamais il n'aurait trouvé le compromis si nécessaire, compromis exigé par la démocratie même.

Au lieu de faire cela, F. Hollande a commencé son mandat en allant dans le sens opposé, jusqu'à ce que la réalité lui fasse comprendre que ses programmes idéologiques sont intenables.

Après avoir perdu donc un temps précieux, Hollande et son gouvernement sont rappelés à l'ordre par la réalité des exigences économiques et compétitives. Ironiquement ils sont obligés enfin d'adopter les mesures préconisées et pratiquées par l'opposition, et surtout par le sujet de leurs critiques sans trêve.

La conséquence de ce comportement inconstant et incohérent est le rejet. Non seulement de ceux non représentés, ceux qui n'ont jamais voté pour Hollande, mais aussi par un pourcentage grandissant de plus en plus de ceux, y compris donc certains media, qui l'ont choisi, fabriqué et promu comme Président, car eux aussi commencent sérieusement à en avoir des doutes, et d'ailleurs ce n'est pas trop tôt.

On verra à quel point Obama va respecter sa promesse de 'travailler avec Romney,' mais je dois avouer que même si je n'aurais pas voté pour Obama si j'étais un électeur américain, (car à mon goût il est trop populiste, ego-centrique, irréaliste en économiques, et semble parfois trop indécis et pas assez fort) je serais quand même conforté par ce compromis, cet engagement de la part d'Obama, assumant qu'il n'ait pas d'autre choix, sinon qu'il soit sincère.
On verra donc si un deuxième mandat d'Obama déterminera un avenir plus positif pour les Etats Unis. Sous de telles conditions pourquoi pas? Malgré ses défauts, Obama est toujours capable d'inspirer, de donner de l'espoir.

Mais en ce qui concerne la France, l'avenir semble bien plus brumeux, incertain et morne. La France est gouverné par des idéologues confus et indécis qui semblent être en train de perdre pied de plus en plus. Ainsi ils sont incapables de faire avancer la France, d'inspirer et de donner l'espoir que le pays a tant besoin actuellement. Au contraire leur comportement pathétique, surtout celui de Monsieur Hollande, nous fait rire et pleurer en même temps. On a l'impression inquiétante que c'est seulement une question de temps avant que le paquebot (paddle-steamer tentant vainement de trouver Utopie) frappe l'iceberg. 

Le lendemain de la victoire d'Obama, Hollande a déclaré qu'il a les mêmes priorités qu'Obama aussi pour la France. Mais si c'était vrai, la France ne serait pas autant divisée qu'elle ne l'est depuis quasi huit mois, et la brume épaisse et déprimante aurait disparue depuis les premières six semaines de son mandat.
Victor Hugo disait- 'N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe.' 
Mais un singe qui copie qui que ce soit restera toujours un singe.
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Text and photomontage © Mirino. With thanks for the use of the profile image.  
November, 2012

The dormouse




On a calm winter's night
In beechwoods,
It is said-
One can almost hear the snoring
Of a dormouse tucked in bed.

Fast asleep through winter,
Then, if there's any doubt,
One could sleep on until autumn
When the nuts have ripened out.

  *
 
Par une calme nuit d'hiver
Aux forêts des hêtres
L'on disait-
Presque peut-on entendre le ronflement
D'un lérot au lit douillet.

Dormant tout l'hiver
Puis si l'on n'est pas sûr
L'on peut dormir jusqu'à l'automne
Quand les faînes sont enfin mûres.


  *
 
Forse è soprattutto l'età che ci dà l'impressione che gli anni passano troppo veloci, ma i cambiamenti dell'autunno sembrano sottolinearlo ancora più. Col tempo si comincia a volte di ripetersi, ma non importa. 
Credo che io sia fortunato a non aver molta cognizione del tempo, e non è neanche la prima volta che lo ripeto.. 

È probabile che i ghiri ne abbiano ancora meno, visto quanto tempo dormono. Ma io non sono solito capire che il tempo passa troppo in fretta, e questo a causa del fatto che ho sempre progetti, sempre troppo da fare.

Ecco la ragione vera perché sono fortunato.

Uno scultore mi ha invitato a esibire il mio lavoro con lui l'anno prossimo. Alcuni giorni fa ho avuto l'opportunità di vedere la sua opera, quindi sono davvero onorato. È stato prima lui ad avere insistito che io venissi a vederla, perché voleva essere assolutamente certo che io fossi d'accordo con quest'idea di esibire insieme a lui. Aveva ragione. Perché malgrado il suo modo di lavorare col ferro trasformando i vecchi strumenti perché diventino diverse forme poetiche, leggere e favolosamente incantevoli, è evidente che vediamo le cose in modo simile, con sense of humor, poesia e filosofia. Siamo quindi sulla stessa lunghezza d'onda, e per questo le cose che facciamo sono “complementari”. Forse lui lo sapeva già, e voleva essere sicuro che lo ne fossi consapevole anch'io.

Non ha troppo a che fare con i ghiri ma neanche questo importa. Vorrei dire che se sono arrivato all'autunno della mia vita, (con altri amici) è un autunno davvero bellissimo. Ho molto di cui essere riconoscente.

Ho trovato perfino il tempo per imparare da solo un po' d'italiano. Ecco la prova! Oltre a volere apprenderlo, ci deve essere un'altra ragione che magari proprio il tempo mi rivelerà.
Poi ho sempre l'impressione che, malgrado tutto, io continuo a progredire in molti riguardi. Insomma, siamo giovani (un po' irascibili forse), e saremo sempre giovani fino alla fine, qualunque cosa avvenga.
È anche questo pensiero commovente che mi rende contento, che mi fa sorridere, come il ghiro nel letto, prima di spegnere la candela..
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Text and illustration © Mirino (PW). Italian checked out by Rob WRH, with many thanks. November, 2012

Scottish myths 21


The mariner's images

Centuries ago near Loch Resort, in the isle of Lewis, lived a herdsman. He was also an evil robber, quite capable of murder in order to despoil his victims.

Late one September day, after a terrible storm, the herdsman discovered an exhausted sailor. He was apparently a survivor of a shipwreck, lying just clear of the sea in the bay of Uig.
Seeing that the sailor was still clutching a bundle, and assuming that it contained things of value, instead of helping the poor man after all his efforts to survive, the herdsman mercilessly strangled him.

When he opened the bundle he discovered a number of small images intricately carved from walrus ivory and whale's teeth. He had no idea of this, or of anything regarding the images, some of which were stained red. In fact they intimidated him so much into thinking that they were magic charms that would surely punish him for his crime, that he immediately replaced them all in the bundle and buried them in the sand covering the spot with a large stone. He then hid the sailor's body, and ran away like a frightened animal.

The murderous herdsman never forgot those images, so much so that they often haunted him and caused him to suffer from hideous nightmares.

When he was eventually pursued, caught, tried and sentenced to death for another murder, he couldn't restrain himself from confessing to what he had done in the bay of Uig. But he was far more concerned about where he had buried the little images, than where he had hidden the poor sailor's body.
Before he was executed he was convinced that his soul would be redeemed enabling him to at last find peace, on condition that the little images be found. But no one paid any attention to his wild, unintelligible ramblings.


Four hundred years later, in 1831, the little images were finally discovered in a sand bank of Camus Uig. Sixty seven of them are now displayed in the British Museum. Eleven of them can be seen in the Edinburgh Museum of Scotland. They are known as the Lewis Chessmen, and are thought to have been made in Norway by one of the last generations of Vikings in the 12th century.

If there is any truth in the legend, then it would seem that the sailor had his revenge. The final, fatal check-mate that the evil herdsman so well deserved.
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Scottish myths 22
Scottish myths 20

Retelling © Mirino. Sources include Beryl Beare's Scotland myths and Legends, with thanks. Top photograph © Dr Julian Paren (South side of Loch Resort). Lower image- Loch Resort. With thanks. November, 2012

Gaullismes



Le dessin en tête a été fait en 1967, en Angleterre, l'année précédente des célèbres manifestations de mécontentement à Paris, et ailleurs en France, quand les étudiants se joignaient aux ouvriers, et le pays a quasi effleuré une guerre civile. L'illustration donc, malgré ses défauts, est peut-être un peu visionnaire. En tous cas elle est une véritablement pièce de l'époque.
Une époque où Charles de Gaulle était considéré trop anti-américain, trop autoritaire, trop conservateur et même trop hors de touche avec la réalité. En effet il était bien plus préoccupé par les affaires étrangères et militaires que par les affaires intérieures françaises devenues alors assez critiques et préoccupantes.

Mais il n'y a pas de doute que De Gaulle était le grand leader français du moment venu en ce qui concerne la deuxième guerre mondiale. Et non seulement comme l'incitateur à la résistance après l'armistice (soutenu par la conviction du Maréchal Pétain exprimée à Churchill qu'en 'trois semaines, l'Angleterre aura son cou extorqué comme un poulet et qu'un tel plan serait comme une fusion avec un cadavre.' Référence au projet désespéré de fusionner l'Angleterre avec la France pour mieux résister, au lieu de se rendre comme l'avait déjà décidé Pétain).

Bien entendu De Gaulle était totalement contre l'armistice. Plus tard, le 4 juillet 1940, un tribunal militaire à Toulouse l'a condamné in absentia à quatre ans de prison. Un deuxième tribunal militaire le 2 août 1940 a condamné De Gaulle carrément à mort pour trahison contre le régime de Vichy.

Charles de Gaulle savait aussi par son expérience militaire lors de la première guerre mondiale qu'une attaque efficace était déterminée par l'utilisation de chars blindés. Il l'avait d'ailleurs démontré en tant que Colonel d'un régiment de 200 chars à Montcornet obligeant l'infanterie allemande à se retirer à Caumont. Mais de telles réussites sans soutien aérien étaient bien rares, et de toute manière à l'époque, les opinions militaires de Charles n'eurent pas assez de poids vis à vis de ses supérieurs. 

Si Charles de Gaulle avait été moins anglophobe, peut-être les accords de Yalta auraient été plus nuancés, assumant qu'un De Gaulle plus 'diplomate' aurait été donc invité à y participer. En effet il exagérait cette tendance outre mesure. On dit même qu'il soupçonnait l'Angleterre de vouloir s'emparer des colonies françaises.

Churchill était souvent frustré par l'arrogance et 'l'égocentrisme patriotique' de Charles de Gaulle, bien qu'il la justifie dans ses mémoires : 'He felt it was essential to his position before the French people that he should maintain a proud and haughty demeanour towards "perfidious Albion", although in exile, dependant upon our protection and dwelling in our midst. He had to be rude to the British to prove to French eyes that he was not a British puppet. He certainly carried out this policy with perseverance.'

Sa femme, Clementine Churchill avait de l'admiration pour de Gaulle, mais une fois elle l'avait averti: 'Général, vous ne devez pas détester vos amis plus que vous ne détester vos ennemis.'
Une célèbre déclaration de De Gaulle était justement :  'La France n'a pas d'amis, uniquement des intérêts.'

Eisenhower lui-aussi estimait De Gaulle. Il était impressionné par la combativité des unités des Forces Françaises Libres.
En somme Charles de Gaulle a fait en sorte que la France ne perde pas l'espoir, qu'elle lève la tête, et qu'elle s'unifie à un moment ultra-critique de son histoire.

Mais alors il y a eu la guerre d'Algérie, dont Mitterand, alors ministre de l'Intérieur, a été lui aussi responsable pour l'envoi des premiers paras en Novembre 1954 (après la dite 'Toussaint rouge').

Très récemment j'ai reçu un commentaire intéressant à propos des harkis. C'était envoyé par quelqu'un peut-être connu déjà par les media, si j'ai bien compris. Un homme qui avait eu le courage, l'audace et la détermination de menacer sans façon les autorités françaises pour qu'ils fassent leur devoir en défaisant une espèce de camp de concentration érigé pour accueillir les harkis en France. Ceci avec le minimum d'égard de confort et d'hygiène. Une façon bien curieuse de les remercier pour leur engagement courageux et bien coûteux aux côtés des français défendant la cause et les intérêts de la France en Algérie.
C'est en fait ce commentaire qui m'a décidé d'écrire cet article.

D'aller trop en détail à l'égard de l'histoire de Charles de Gaulle, et certainement de cette guerre d'Algérie si traumatisante, rendrait cet article beaucoup trop long, mais l'exécution militaire de Jean-Marie Bastien Thiry, malgré ses décorations et son héroïsme, l'11 mars, 1963 mérite quand même une mention.
Selon Le Nouveau Candide, tout en soulignant la nécessité de lui avoir accordé la grâce, a ajouté ces dernier mots : Il y a des morts qu'il faut qu'on tue : malgré son assurance et sa superbe, de Gaulle doit craindre de ne pas être assez fort pour tuer ce cadavre là.

C'est toujours facile de critiquer rétrospectivement. En fait une guerre quasi civile avait déjà éclatée en Algérie avant que la France se soit engagée militairement. A ce moment là on aurait dit que la France n'avait pas de choix, et pourtant..

Si Charles de Gaulle avait été aussi visionnaire que certains faits historiques semblent avoir déjà démontré, il aurait compris à temps qu'un engagement militaire en Algérie de la part de la France rendrait la situation bien pire qu'elle n'était déjà.
Mais la menace française d'un engagement militaire, n'aurait-elle pas pu être mieux utilisée, mieux exploitée?

Avec cette menace, tout en négociant l'indépendance éventuelle de l'Algérie, peut-être les entreprises françaises dont beaucoup d'Algériens dépendaient alors, auraient pu continuer à fonctionner en Algérie. Peut-être les 'pieds-noirs' si bien établis depuis au moins trois générations, auraient pu continuer à vivre chez-eux en paix et en bonne harmonie avec les algériens, comme a toujours été le cas d'ailleurs. Et bien entendu les harkis n'auraient jamais ressenti, le besoin de se battre eux aussi pour ce dont manifestement ils croyaient à cette époque.

La cicatrice de cette guerre d'Algérie est toujours ouverte. Les apologies lamentables et honteuses de F. Hollande à l'égard du colonialisme, ne la rend que plus infecte.
On peut continuer indéfiniment à glorifier Charles de Gaulle, mais point pour l'histoire d'Algérie. Et même aujourd'hui il y a trop de gens, français, algériens, pieds-noirs et harkis qui en veulent et en voudront toujours à De Gaulle pour sa volte-face quasi désinvolte et assez indigne, et son manque  d'inquiétude à l'égard de ceux qui se sont engagés pour la cause de la France (et dans leurs yeux aussi pour celle de l'Algérie) dont la plupart a été laissée derrière pour subir, eux ainsi que leurs familles, les atrocités du FLN après le départ de l'armée française.

Tandis que le relativement peu de harkis accueillis en France, étaient très mal reçus, comme s'ils représentaient la honte, un rappel constant d'une grave erreur de jugement, ou d'un manque d'appréciation et d'anticipation.

Charles de Gaulle disait d'ailleurs- 'Après moi, le chaos.' en ce qui concernait l'Algérie il n'avait pas tort.

Ce n'est pas le chauvinisme qui me persuade, en toute objectivité, que malgré la grandeur indiscutable de Charles de Gaule, surtout lors de la deuxième guerre mondiale, Winston Churchill valait encore mieux. La raison est évidente. Si Chamberlain avait toujours été le PM de la Grande Bretagne lors de cette guerre de consequences terriblement fatales, c'est fort possible que Pétain aurait visé juste, et que l'Angleterre aurait elle-aussi subi une défaite cuisante. Evidemment dans un tel cas le moment de Charles de Gaulle ne serait jamais alors arrivé. Par conséquence il aurait été obligé de quémander le refuge des américains, qu'il détestait encore plus que les anglais.

Grâce à Churchill donc, Charles de Gaulle a pu être l'homme du moment que la France avait tant besoin pour retrouver et réconsolider de nouveau son identité, son unité, ses valeurs, et sa gloire.

Les discours superbes de Winston Churchill resonnent encore dans nos esprits et nous émeuvent toujours - 'We shall defend our island, whatever the cost may be, we shall fight on the beaches, we shall fight on the landing grounds, we shall fight in the fields and in the streets, we shall fight in the hills; we shall never surrender.'

Mais après la guerre la Grande Bretagne n'avait plus besoin de Churchill. Et il n'avait plus rien à prouver de toute façon. N'est-il pas aussi le destin épique de ceux qui tuent le monstre, qu'ils doivent eux aussi 'mourir' ?
Mais manifestement il semble que Charles de Gaulle avait toujours des choses à prouver. Et on pourrait se demander si, à la fin, il avait réussi à le faire.
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Text and coloured drawing © Mirino (PW). Sources include Wikipedia (in English). 
With thanks. November, 2012