Brexitus acta probat



Que l'on ait été pour ou contre, il faut être de mauvaise foi pour ne pas reconnaître que la démocratie règne plus forte que jamais en Angleterre. Et finalement n'est ce pas cela la liberté primordiale que l'Europe a toujours défendue stoïquement?

David Cameron a été aussi digne de sa fonction. D'abord digne d'avoir donné au peuple l'occasion de choisir entre rester membre ou non de l'UE, puis digne d'avoir pris acte des résultats en confirmant son intention de démissionner. Il a ouvertement affiché sa préférence, donc c'est normal qu'il assume les conséquences.

Beaucoup de français ont fait la comparaison entre ce comportement et celui de certains de leurs politiciens. Emmanuel Macron est un bon exemple. Comment un ministre du gouvernement socialiste qui affirme publiquement qu'il ne croit plus au socialisme, peut continuer néanmoins à assumer ses fonctions, et en plus en prenant le temps de faire sa propre campagne pour son avenir personnel? Mais à l'égard de tels principes F. Hollande bat tous les records. Comment est-ce possible que sachant que son taux de popularité/confiance est plutôt à moins de 10 %, il continue comme si de rien n'était? Est-il à ce point cynique, et dépourvu de la capacité de raisonner que quoi qu'il fasse il ne représente plus 90 % des français, donc sous de telles circonstances, ses décisions sont en principe démocratiquement non valides?

Mais retournons à la décision des britanniques. Je dois avouer que si je n'ai pas été influencé par les menaces apocalyptiques ridicules, (y compris celles d'Obama) j'ai été quand même surpris par le résultat. On a manifestement investi davantage dans la campagne pour rester dans l'UE. Elle a été plus sophistiquée. C'est probable que la campagne Brexit ait manqué de moyens financiers par rapport à la préférence affichée par Cameron.

Ironiquement les réactions de certains responsables comme Juncker, semblent donner raison à la décision britannique. Comment se fait-il qu'un tel responsable puisse étaler tant de mépris pour une décision obtenue démocratiquement? Ce monsieur représente quoi au juste?
Voilà comment il réagit: "Le Brexit n'est pas un divorce à l'amiable, mais après tout, ce n'était pas non plus une grande relation amoureuse" (télévision allemande ARD). Sans doute il parle pour lui même, mais ainsi il confirme sa mauvaise représentation en ce qui concerne les britanniques.
Quant à Martin Schulz, President du Parliament European, il juge scandaleux le choix de Mr. Cameron de ne quitter son poste qu'en octobre, estimant qu'il prend tout le continent européen ainsi en otage. Mais de quoi on se mêle là? Et si c'est ainsi, le continent européen doit être extrêmement fragile.
Puis Frank Walter Steinmeir, ministre allemand des Affaires Étrangères: Ils ne se laisseront pas "prendre leur Europe"...

En somme on dirait que l'Europe avec son "unité" (imaginaire) a été accaparée comme une possession exclusive bruxelloise, luxembourgeoise et allemande.
En tous cas il va sans dire que ce ne sont pas ceux qui font mine de représenter les européens à Bruxelles qui déterminent qui est européen ou non, c'est la géographie, l'histoire, la culture, le patrimoine, les valeurs et l'identité. La Grande Bretagne est une nation européenne, elle la sera toujours.
Prendre en considération et défendre la richesse de la diversité culturelle européenne semblent bien trop loin de la portée des technocrates bruxellois, mais sans prendre en considération justement l'essentiel de l'Europe, il n'y a aucune représentation possible sinon digne de ce nom.

Donc l'objectif du club UE qui ne représente finalement que lui même serait quoi au juste? Continuer à ouvrir les vannes pour accueillir les migrants sans frein afin de détruire l'essentiel de l'Europe? Car si on continue ainsi, une telle conséquence n'est pas seulement plausible, ce sera inévitable.
J'ai vu une vidéo d'un allemand d'un certain âge parlant de l'avenir de l'Europe. Il disait que les Nazis n'avaient pas été capables d'assurer le futur, mais les migrants musulmans ont sûrement cette capacité. S'agit-il de cynisme de sa part, ou ce monsieur serait-il un exemple vindicatif de ceux qui croient dans ce nouvel ordre mondial utopique, qui aboutira forcement à un résultat lamentablement dystopique?

Pendant que F. Hollande essaie de prendre avantage de la décision britannique avec sa plus grave expression affichée pour l'occasion, (en raisonnant qu'une de ses dernières cartouches serait de faire mine de jouer le rôle de leader européen) il n'en a pourtant strictement rien à dire de consequent. Lui au moins, il ne veut froisser personne de ce côté de la Manche.
Mais N. Sarkozy se gêne bien moins à cet égard. Et comme d'habitude il est tout seul à dire la vérité.
Avec raison il demande un nouveau traité européen, un rétablissement des contrôles aux frontières contournant l'Europe, et un arrêt du processus fou d'élargissement de l'UE. Puis il est catégoriquement contre l'adhésion de la Turquie au sein de l'UE.
"L'heure est à la lucidité, à l'énergie et au leadership.
Ce qu'a dit le peuple britannique, d'autres peuples en Europe peuvent le dire. Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas l'ignorer".

Beaucoup plus de considération démocratique, de la solidarité, une aspiration européenne commune défendue résolument, et une représentation, un leadership digne que les européens ont tant besoin et méritent bien.

Si en France on avait réélu l'ancien Président au lieu de cette fabrication très mal inspirée de certains média, le piètre candidat par défaut, c'est fort possible que N. Sarkozy aurait été en mesure de veiller que l'UE ne déraille pas outre mesure, et par conséquence il aurait pu aussi influencer le choix britannique. Mais c'est encore une ironie de l'histoire.


 Text and lower image © Mirino. (With thanks for the use of the Unionjack celebrities). 
June, 2016

Religion



If religions are essentially tolerant, in as much as they all reverently regard the miracle of life, the fabulous diversity of nature and the universe with wonder, humility, love and respect, then can the so called religion of Islam be a religion? Should it not be defined more as an ideology, an autocratic doctrine, that refuses to tolerate other faiths, creeds, cultures and ways of life? Is Islam not essentially a tyrannical system that blasphemously uses the name of God to instill fear and impose itself with the objective of eventually gaining world power?

If this is so, then the theory of when an ideology is established, the ideologue ceases to think, would certainly seem to be the case regarding Islamic dogma which, because of its allegedly sacred roots, cannot possibly be modified or rendered compatible with democratic laws and values.

If Islamic laws allow the followers of Islam the right to kill, rape, enslave and plunder those they consider as being "infidel," regardless of the fact that many who are so treated, believe in the same One Almighty God, then Islam is inciting criminality instead of virtue.

If Christians, Jews and all others who believe in the One Almighty Creator, are considered as being "infidel" by Islamists, how can this be so if they believe in the same God? A plausible answer to such a question, would be that those considered as being "infidel" by the Islamists, have less confidence in a mortal prophet who claimed to be God's unique and chosen spokesman, than in the Almighty Creator himself. Is it not highly reasonable to accord more importance to Almighty God, than to a self-proclaimed or even divinely chosen Prophet?

Or, according to Islamists, is God less important than their Prophet? If they think so, then they would be granting him the same level of importance as that assumed by Lucifer, whose vanity and ambition caused him and his acolytes to rebel against God before being defeated and cast from Heaven for eternity.


All constructive opinions would be welcome, especially from those who are able to convincingly counter such thoughts in a peaceful and tolerant way.

Text and images © Mirino. June, 2016 

Storm



Sunlight and a relatively clear sky greet us this morning after what seems to be an endless period of storms, low cloud and humidity. It's ironic because this is the first year we try our hand at planting tomatoes, (pomodori- cuore di bue, zucchini, melanzane, ecc.) but we are still hopeful.
Compared to the victims obliged to wade through water in the lower lands of Europe, we have no right to complain.

The ideological establishment would blame it all on global warming. It's a useful political and economical pretext. Those that like to believe that history started with them, are vain enough to convince themselves that man is also responsible for weather abnormalities. They therefore pretend that man has the responsibility and capacity to remedy it all. This is where it becomes useful, by instilling fear and guilt complexes in the hearts and minds of the gullible, and making costly commitments and inventing new taxes as pretexts to oppose the unopposable. Such irrationality reminds one of King Canute being submerged in seawater despite his royal command to subjugate the tide.

The most learned historians are aware of their lack of knowledge. Similarly the most learned scientists become aware of the limitations of science, when the incredible point of learning, as in cosmic exploration, eventually reaches the inexplicable, unfathomable and undefinable. The gradual realisation that there has to be something else.

Without respect for the past, which naturally must include the history of the Earth prior to mankind, and without humility regarding the miracle of life and the universe, can one really pretend anything? Doesn't one become a self-incarcerated victim of one's own dogma? The ideologue who having established the ideology, ceases to think?

Today our world is suffering, not from climate change, 'global warming', or natural catastrophes. It is suffering from the malady of political correctness, the convenient posture of indifference conveyed by the three monkeys.
An 'extreme' example of political correctness would be to consider (but only when obliged to) the beheadings of Christians by jihadists, or the forcing of nine year old girls into marriage, or pedophilia, etc., as being part of quaint Islamic culture, customs and traditions. Another more factual example seems to be the ambiguous stance of UNO regarding certain terrorist organisations, as though there were politically correct exceptions to the rule, and as if this illustrious institution considered it (but only when obliged to) perfectly normal for a democratic State to tolerate a terrorist organisation as a neighbour, even when this neighbour's objective (established in its charter) is to eliminate that State.

Our world is also afflicted by the turmoil, the tragic exodus and the horrendous consequences of conflicts between political, social and so-called religious ideologies. What they all seem to have in common is that they are false, power pursuing pretexts.
However, there should be some comfort in the thought that all ideologies, (especially those that rabidly foster hate, division, and pretend to be religious) are transient. They are similar to regenerated flu germs. As such they are ephemeral. It can't be otherwise because they are auto-destructive. They feverishly consume themselves.


Text and images © Mirino. June, 2016